Pêcher sur le Lac de Marcillac

Le Lac de Marcillac la Croisille

 Marcillac est un lac facile d’accès du bord ou en bateau, avec un cadre naturel sur de nombreuses zones et quelques zones aménagées pour tourisme et nautisme en bordure et sur l’eau (plages, Station Sports Nature, camping, zones de ski nautique…).

Il possède un fort peuplement de carpes et de carnassiers, très majoritairement sandres avec présence de gros spécimen de perches. Le silure est en expansion et le brochet se maintien grâce aux empoissonnements réguliers réalisés par le Fédération de Pêche et l’AAPPMA.

De grandes quantités de poissons blancs (principalement gardons, rotengles et brèmes, accompagnées en moindre densité d’ablettes, tanches, ides mélanotes et chevesnes) aisément capturables d’avril à octobre.

Le lac se prête aux pêches « familiales » tout autant qu’aux pêches spécialisées. Il est aisément accessible, les postes sont en général dégagés et faciles à lire.

Ces caractéristiques associées à un peuplement piscicole important font du lac de Marcillac un excellent choix pour le touriste pêcheur qui souhaite découvrir la pêche en Corrèze avec les meilleurs chances de succès.

Le lac est formé par le barrage de La Vallette sur la rivière Doustre.

Caractéristiques

Lac en eau depuis 1949
Altitude 490m
Volume à la cote nominale : 31 millions de m3
Superficie : 225 Ha
Profondeur maximale : 40m

Le barrage :
50m de haut
207m de long
30 000m3 de béton
Epaisseur à la base : 8.7m / en crête : 2,5m
Une conduite forcée de 5km conduit l’eau du lac vers la baie de Nougein sur le lac du Chastang. Elle y est turbinée dans deux machines d’une puissance totale de 33MW
Production annuelle d’électricité : 64 GWh

Spécificités du lac
  • Un lac de production électrique avec une cote touristique : des marnages fréquents et modérés de septembre à juin et un niveau stable à la cote nominale en juillet et août
  • Un profil de lac de plateau avec des profils très variées depuis les plages de sables en pente douce jusqu’aux zones rocheuses escarpées.
  • Des rives très accessibles en de nombreux endroits.
  • Un lac au fond très « propre », avec peu d’obstacles : les arbres ont été coupés avant la mise en eau.

 

Les espèces qui peuplent le lac de Marcillac La Croisille

Le Sandre

Le lac de Marcillac héberge une importante population de sandres.  

Cette espèce s’est particulièrement bien adaptée au profil du plan d’eau et elle s’y reproduit de façon très satisfaisante.

Parmi les plans d’eau corréziens, le lac est un des plus réputé pour la pêche de cette espèce, du fait d’un accès globalement aisé, de fonds relativement propres, bien adaptés aux pêche « à gratter » et de la densité très conséquente de ce carnassier.

Sa pêche se pratiquera idéalement en bateau mais une prospection du bord est tout à fait envisageable même si les résultats seront plus aléatoires.

En période estivale, de façon très classique mais efficace, privilégier les coups du matin et du soir.

Une lame vibrante pour prospecter en linéaire reste une valeur sûre. 

Les plus belles pêches de sandres se font habituellement depuis l’ouverture jusqu’à la mi-juillet, et surtout de la mi-septembre à fin novembre. 

Au cœur de l’hiver il est également possible de réaliser de belles pêches, avec toutefois des résultats qui peuvent être irréguliers.

Finalement, seule la période de fin juillet à début septembre est en général compliquée pour la pêche du sandre sur Marcillac. Il faut souligner qu’à cette période la zone des 5-10m est pauvre en oxygène voire totalement anoxique à la mi-août.

Le Brochet

Le profil du lac, avec peu de zones végétalisées associé à des marnages imprévisibles et parfois importants n’est pas favorables à la reproduction du brochet.

Ses populations sont maintenues par des empoissonnements très réguliers. 

Sa pêche y est toutefois très pratiquée et il est possible d’y obtenir de très beaux résultats.

En bateau privilégier les pêches de prospections de bordures dans les arbres immergés.

La Carpe

Pour que vive la pêche de la carpe de nuit sur Marcillac :

Marcillac possède en 2025 un parcours de pêche de la carpe de nuit qui couvre plus de la moitié du linéaire de berge. 

Du fait des dimensions somme toutes modeste du plan d’eau au regard de la pression de pêche toutes techniques confondues, le comportement de chaque usager du lac est un facteur essentiel pour assurer une cohabitation sereine et limiter les frictions.

Ainsi le respect des limites de vitesse autorisée de la part des pêcheurs de carnassiers en bateau et une abstention de pêche à proximité des marqueurs de poste sont des gestes de savoir-vivre  que l’AAPPMA demande d’appliquer sur le lac et pour lesquels elle est particulièrement vigilante.

De la même façon, les pêcheurs de carpes sont invités à appliquer les règles de comportement suivantes. 

  • Ne pas stationner de véhicules ou implanter de bivy sur les voies d’accès aux berges susceptibles d’être utilisées par d’autres usagers. Notamment les routes noyées de Lantourne, El Faou, et Sanceyroux qui sont régulièrement « bloquées ». 
  • Ne laisser aucune trace de son passage sur un poste. Cela implique de stocker et évacuer soigneusement tous les déchets et utiliser une « pelle à latrines ». 
  • Limiter sa distance de pêche à 100m. Les constats de pêcheurs qui tendent leurs lignes à des distances déraisonnables, quelquefois 200, 250, 300m du poste se multiplient. Cette attitude est à la fois irrespectueuse des poissons, qui piqués à grande distance sont plus exposés à des blessures causées par des casses dans des obstacles et à l’allongement de la durée du combat et porte préjudice aux autres pêcheurs par la « privatisation de fait » de grandes superficies du plan d’eau.
  • Limiter sa durée de session sur un même poste afin de permettre au plus grand nombre de profiter du lac, sur le poste en question mais aussi sur le plan d’eau couvert par les lignes.

Ces règles semblentt évidentes à la plupart et le pêcheur de carpe respectueux pourrait se sentir blessé de recevoir ces recommandations basiques, mais les personnes qui fréquentent le lac et ses berges à longueur d’année peuvent témoigner qu’elles ne sont pas suivies par tous, malheureusement.

Et de façon très classique, le comportement de quelques-uns risque de léser à terme le bénéfice que le plus grand nombre tire de l’existence d’un parcours de nuit de grandes dimensions, si ces quelques règles élémentaires de savoir-vivre ne peuvent être partagées.

L’AAPPMA restera vigilante dans ce domaine et compte sur la responsabilité de chacun pour que le lac reste un site accessible à tous de la façon la plus libre possible.

La Perche

Ce carnassier également bien présent, même si ses populations semblent en régression depuis plusieurs années, pour des raisons encore mal identifiées.

De gros et très gros spécimen, entre 45cm et 50+ nagent dans ce lac, qui sont majoritairement capturés à l’automne. Très capricieux, vous capturerez en général ces poissons à l’unité ou en doublés. Les prises multiples de gros poissons, telles qu’elles existent dans les lacs landais étant très peu courantes.

Les pêches estivales rapporteront majoritairement de petits spécimen, mais leur recherche au leurre de surface dans les zones  d’obstacles est alors efficace et très ludique.

Le Silure

Il a fait son apparition dans le lac au début des années 2000.

Discret jusqu’en 2020, ce poisson est aujourd’hui très fréquemment rencontré et il est parfaitement possible de le rechercher spécifiquement avec succès.

Les populations sont en phase de développement rapide et en 2025 la pyramide des âges est encore très jeune, avec une majorité de captures dans la classe des 1m-1,30m et seulement quelques sujets de plus de 2m.

Du bord, pêche facile à la belle saison en privilégiant le coup du soir à l’appât naturel (posé ou vif par exemple) ou au crank.

En bateau, pêche toute l’année.

Vous l’avez compris, Marcillac est un plan d’eau riche en carnassiers.

Comme partout il est facile de se « planter », passer à côté de la pêche et finir la journée capot, mais le plus souvent vous aurez le plaisir de toucher de superbes poissons, pour peu que votre technique soit correcte.

La répartition des prédateurs est toutefois hétérogène (c’est encore plus le cas sur le lac du Chastang) et la connaissance des postes clés est un atout inestimable pour le pêcheur.

Aussi le pêcheur qui découvre ce plan d’eau aura tout intérêt, s’il ne dispose que de peu de temps, de solliciter un guide ou contacter l’AAPPMA pour disposer d’informations à jour.